- Description
- Spécifications
Cet album n'est disponible qu'en version dématérialisée dans notre catalogue, et nous ne pouvons donc le présenter à la vente sur notre site.
Détails du produit :
Compositeur : Christophe Moyreau, Pierre Claude Foucquet, Jean-François Tapray
Artistes : Catherine Zimmer, clavecin
Programme : Christophe Moyreau : Oeuvre 1er; Pierre Claude Foucquet : extraits du Second livre de pièces de clavecin du Troisième livre; Jean-François Tapray : Les Sauvages avec quatre variations
La version dématérialisée de l'album est disponible en différentes qualités sur Qobuz.
Access to the English version.
| C MOYREAU | Les Cyclopes | |
| PC FOUQUET | Le Carillon de Cythère |
Présentation :
Autour des années 1750 paraissent certains livres pour clavecin de musiciens aujourd’hui remis à l’honneur : Corrette, Duphly, Barbastre, Royer…, mais d’autres comme Moyreau, Foucquet ou Tapray restent encore dans l’ombre. Ils méritent pourtant tout notre intérêt, ne serait-ce que parce qu’ils sont les témoins de cette époque où la "querelle des bouffons" bat son plein avec son lot de pamphlets et de contre-pamphlets alimentant la guerre entre style italien et style français., mais surtout parce qu’ils parviennent par leur écriture très personnelle, parfois orchestrale, à nous toucher au plus profond. C'est à cela que ce CD, paru en 2006 a tenté de remédier, proposant de sortir de l'ombre ces trois compositeurs injustement oubliés.
« La conviction de l’interprète, son affinité avec ce style sensible et spectaculaire sont remarquables. Dans ce bouquet de raretés, le descriptif délicat côtoie la pièce brillante à programme qui fait vrombir le clavecin et croiser les mains du claveciniste. Catherine Zimmer excelle dans le détail (la soeur Agnès de Foucquet fidèle à l’esthétique de Couperin), modèle d’une main de fer l’ouverture de Moyreau et fait surgir devant nous Les Cyclopes avec humour et un sens certain de la mise en scène. Très attentive au charme des registrations, elle renoue avec une certaine tradition du clavecin français en y ajoutant un sens agogique, une vision orchestrale pertinente ». Philippe Ramin, Diapason Mars 2006