La claveciniste Elisabeth Joyé, « Discrète mais essentielle » (Qobuz 2012) est une figure majeure de l’école française de clavecin. La presse retient d’elle des interprétations d’une grande délicatesse, un art du toucher inégalé, enfin, une recherche constante de couleurs et d’expressivité. Cette science du clavier, Elisabeth Joyé l’a apprise auprès de grands noms du clavecin : Gustav Leonhardt au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam, Bob van Asperen au Conservatoire Royal de La Haye, Jos van Immerseel au Conservatoire Royal d’Anvers où elle est lauréate d’un Premier Prix avec « Grande distinction ». 

En soliste, elle enregistre (pour Alpha, Casa) Bach et de la musique française (Jacques Duphly). Tant au disque qu’en musique de chambre, elle aborde un répertoire très varié (Blow, Telemann, Couperin, Gaultier de Marseille) avec Gérard Lesne, Pierre Hantaï, Hugo Reyne, Sebastien Marq, Benjamin Alard, Monique Zanetti. Son prochain disque sera consacré (à l’orgue et au clavecin) à l’œuvre de Johann-Caspar-Ferdinand Fischer, une musique aux croisements de l’esthétique française et allemande. 

Elle est aussi une continuiste très appréciée (avec Les Musiciens du Louvre, La Simphonie du Marais, le Concert Spirituel, Le Concert Français…) elle joue dans les plus importants festivals de France, Belgique, Canada, Espagne, Estonie, Italie ou Mexique et participe à plus d’une trentaine d’enregistrements. Enfin, Elisabeth Joyé est une pédagogue très recherchée. Elle enseigne au Conservatoire du VIIe arrondissement de Paris, ainsi que dans des master-classes en France et à l’étranger. 

photo Jean-Baptiste Millot