Andrea Gabrieli - La peine de mon cœur par Sébastien Wonner ECL2102

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Frais de port gratuits pour l'Union Européenne et la Suisse. Détails du produit : Artistes : Sébastion Wonner, clavecin Programme : Canzoni, Ricercari, Intonazioni, Madrigali.d’ Andrea Gabrieli Accès au livret numérique. Access to the English version.  Andrea Gabrieli Canzon detta Suz ...En savoir plus
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Frais de port gratuits pour l'Union Européenne et la Suisse.

Détails du produit :

Artistes Sébastion Wonner, clavecin

Programme : Canzoni, Ricercari, Intonazioni, Madrigali.d’ Andrea Gabrieli

Accès au livret numérique.

Access to the English version. 

Andrea Gabrieli

Canzon detta Suzanne un iour a cinque voci d’Orlando Lasso

 

Andrea Gabrieli

Intonazione del settimo tono

 
 
 
Revue de presse :
 
 
 

Muse d'Or "Vous l’aurez compris, Gabrieli, des compositeurs à redécouvrir, et à qui Sébastien Wonner rend avec ce disque un hommage superbe au premier d’entre eux, faisant de ce récital pour clavecin un disque d’un plaisir constant."  Pierre-Damien HouvilleMuse Baroque

 
 
 
 
Sélectionné par la rédaction "Un album remarquable sous tous ses aspects : techniques, musicaux, interprétations. Même si le clavecin est un monde à part, ici le monde d’Andrea Gabrieli nous est rendu accessible par le superbe travail de Sébastien Wonner. A écouter absolument." Appoline Croche - ConcertoNet.com
 
"Moins célèbre que son neveu Giovanni, Andrea Gabrieli mérite la considération comme compositeur, entre autres, d’œuvres pour le clavier. Ce CD en présente un florilège, joué au clavecin par un interprète en totale empathie avec son langage. À découvrir." Jean-Pierre Robert - ON-mag.fr
 
"C'est toute la poésie intemporelle du clavecin que (Sébastien Wonner) fait ici rayonner au fil d'une heure teintée de romantisme." L'Alsace
 
"L'interprétation sensible et transparente de Sébastien Wonner est entièrement inspirée – « j'en étais obsédé », écrit Sébastien – par la coloration vénitienne, qui plus que la savante polyphonie caractérise ces compositions (...). « Qui le dira, la douleur de mon cœur ? » Et d'ajouter avec Willaert, maestro di cappella à San Marco : « Je voudrais vous quitter, mes retours sont si doux »." Ferruccio Nuzzo - GreyPanthers
 
"Clearly there is much more to Andrea Gabrieli than his magnificent church music, and this excellent CD emphasises just one further aspect of this kaleidoscopic musician." D. Jame Ross - early music review
 
Présentation :
 
Andrea Gabrieli est presque l’exact contemporain de Véronèse et ils collaborent très sûrement à l’extrême fin de la vie du musicien. Le 3 mars 1585 a lieu un spectacle inédit : L’Œdipe roi de Sophocle traduit en italien par Orsatto Giustiniani. Il s’agit d’un événement remarquable : les chœurs sont composés par Gabrieli, la représen-tation a lieu pour l’inauguration du Théâtre Olympique conçu par Palladio à Vicence. Ses somptueux décors en perspective qui existent toujours seront éclairées par d’innombrables lampes à huile en verre. On dispose éga-lement de touchants dessins d’études pour les costumes réalisés par Véronèse lui-même.
 
Dans mon travail pour redonner vie à cette musique, j’avoue avoir été obsédé par la question du colorito vénitien. Dans le grand débat entre la primauté du dessin ou de la couleur, Venise sera toujours opposée à Florence qui tient il disegno pour le fondement de toute réalisation picturale et sculpturale par la voix de son plus grand interprète, Giorgio Vasari. Devant la souplesse de trait et de tant de gestes d’une vie incomparable que la technique du colorito apportait, il m’a semblé que la musique n’avait pas pu être extérieure à cette énergie. Il serait absurde de penser qu’elle resterait dans une sorte de rigueur scolastique qu’on associe parfois trompeusement à la polyphonie savante. Il y a sans aucun doute un rapport dialectique entre souplesse musicale et picturale.
 
Sur les six recueils de pièces pour clavier imprimés de Gabrieli, le premier est expressément destiné à l’orgue et les quatre autres (ainsi qu’un autre pour orgue, perdu mais fort heureusement copié en manuscrit) précisent « per sonar sopra istromenti da tasti ». On trouve des clavecins d’un niveau de facture totalement achevé dans les palais, dans les maisons, jusque chez les … barbiers qui avaient un droit largement utilisé de faire et de donner des concerts de musique, voire d’enseigner celle-ci.
 
Le clavecin est un instrument qui invite à un rapprochement, à une intimité qui s’exprime dans un monde différent de l’exécution publique à l’orgue. Cela peut justement être un lieu privilégié de délectation privée, là où s’exprimerait encore plus naturellement la fureur poétique : « Qui la dira, la peine de mon cœur ? » Et dire avec Willaert, maître de chapelle de Saint-Marc, juste au sortir de la basilique sur la piazzetta : « Partir da voi vorrei Tanto son dolci gli ritorni miei ». Tant sont doux mes retours.
Sébastien Wonner

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