Nymphes par Virginie Thomas ECL2203

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Frais de port gratuits pour l'Union Européenne et la Suisse. Détails du produit : Artistes :  Virginie Thomas, dessus - Béatrice Martin, clavecin Emmanuel Resche-Caserta - dessus de violon & Friends Programme Les nymphes et leurs attraits dans l’opéra Français (1674-1753) - Œuvres de A. Camp ...En savoir plus
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Frais de port gratuits pour l'Union Européenne et la Suisse.

Détails du produit :

Artistes  Virginie Thomas, dessus - Béatrice Martin, clavecin Emmanuel Resche-Caserta - dessus de violon & Friends

Programme Les nymphes et leurs attraits dans l’opéra Français (1674-1753) - Œuvres de A. Campra, P. Colasse, F. Colin de Blamont, F. Couperin, H. Desmarest, F. Francoeur, J.-M. Accès aux plate-formes de streaming.Leclair, J.-B. Lully , J.-J. C. de Mondonville, J.-Ph. Rameau, J.-F. Rebel

Accès aux plates-formes de streaming.

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Access to the English version. 

Pascal Colasse et Louis Lully – Le Ballet des Saisons

Me plaindrai-je toujours, Amour, sous ton empire ?

 

François Colin de Blamont – Endymion

Dans nos forêts tout plaît, tout enchante

 
 

"(Virginie Thomas) possède le timbre idoine pour incarner ces rôles légers, un sens du mot qui fait mouche, joint à un style impeccable. Programme habilement construit, aux affects divers, interprété avec beaucoup de goût : un sans-faute" Loïc Chahine - Diapason

 
Clé de ResMusica "La voix souple et flexible de Virginie Thomas fait merveille dans ces rôles qualifiés de « légers ». Sa parfaite diction et la clarté de son éloquence permettent de suivre toutes les inflexions du discours. (..) Grâce à la variété de l’instrumentarium et à la grande liberté d’expression d’interprètes rompus au grand style français, ce programme offre une palette sans cesse renouvelée de couleurs chatoyantes. » Cécile Glaenzer - ResMusica
 
Muse d'argent "(...) nous soulignerons tout le plaisir pris à l’écoute de ce disque, qui éclaire la curiosité de tout mélomane lyrique sur ces airs quelques peu secondaires, et dont les tonalités, sous une apparente légèreté, cachent souvent une profondeur révélatrice des questionnements moraux de leur époque. Secondaire, mais absolument charmant.» Pierre-Damien Houville- Muse Baroque
 
"Dans cette très belle musique prédominent, bien sûr, les affects les plus sensibles et délicats. Le programme est très imaginatif et propose des nouveautés très bienvenues.(...) La voie de Virginie Thomas montre une merveilleuse adéquation à ces rôles légers dont nous parle Dratwicki : raffinée, délicate, expressive et contenue dans le temps, elle est idéale pour ces ces pièces vocales exquises." Javier Sarría Pueyo - Scherzo
 
Nympho-maniaque au sujet du concert du 27 septembre "La voix de Virginie Thomas, souple et expressive, capable d’une belle amplitude et d’une qualité de diction que nous avons déjà soulignée fait encore merveille dans les extraits depuis longtemps connus de la chanteuse du Titon et l’Aurore (1753) de Mondonville, en particulier le lent et doux « Que je plains les cœurs amoureux » et « Ce ruisseau qui dans la plaine ». (...) Au final, un concert s’avérant une indéniable réussite et une plongée savoureuse chez ces nymphes entremetteuses et mutines de l’opéra français, en compagnie de Virginie Thomas, dont la voix et la connaissance de ce répertoire suscitent le plus grand intérêt." Pierre-Damien Houville - Muse Baroque
 
"Un tel programme mêlant récits, petits airs (certains proches de brunettes), grands monologues, airs parodiés (souvent des danses parées de paroles), petits ensembles, permet de témoigner de toute la diversité des splendides talents vocaux de Virginie Thomas. Le timbre est clair, lumineux ; la voix souple et agile sait ornementer délicatement et avec le meilleur goût qui soit ; la diction parfaite, optant pour un français contemporain (on ne s’en plaindra point). Mais au-delà de ces mérites techniques, il y a surtout une capacité à incarner une foule de nymphes finalement singulières dans leurs expressions. Les pages ici réunies parcourent tout un éventail d’émotions, allant de la légèreté jusqu’au désespoir le plus grand, en passant par la joie, plus ou moins teintée de mélancolie. Toute cette palette rend cet album complètement addictif, tant les charmes qu’il dispense sont puissants." Stefan Wandriesse - BaroquiadeS
 
"Virginie Thomas possède une voix lumineuse, elle maîtrise avec talent les subtilités de cette écriture baroque ainsi que toutes les articulations des vocalises et des mélismes qui jalonnent ces scènes miniatures. Elles invitent aux plaisirs de la vie, de la liberté et de l'amour ainsi qu'à leurs tourments.(...). Ce CD est un régal de beauté et d'intelligence" Pierre Tricou - ODB-Opéra
 
"Virginie Thomas déploie un phrasé élégant soutenu par un style impeccable - une point de préciosité dans l'élocution sied aux textes et aux personnages évoqués. (...) le timbre juvénile et claire ne laisse pas indifférent et l'art de la soprano française est évident." Michel Parouty - Opéra Magazine
 
"Si le programme inclut les airs guillerets ou sensuels auxquels on pouvait s’attendre, il permet aussi à Virginie Thomas de se montrer une interprète sensible, avec une impressionnante série de monologues déclamés par de véritables héroïnes, comme la Proserpine de Lully(...). Autour de la soprano, la musique de ces compositeurs est interprétée par une douzaine d’instrumentistes, ce qui nous plonge dans la pratique des meilleurs amateurs du temps, lorsque ces partitions étaient adaptées aux petits effectifs que l’on pouvait réunir dans les salons. " Laurent Bury - Première Loge
 
"Virginie Thomas, exemplaire de style, s’investit totalement dans son projet. Le timbre est séduisant, les textes sont servis par une ligne exemplaire, souple. L’aisance de l’ornementation appropriée, les qualités d’élocution et le sens dramatique, le chant de notre soliste n’appellent que des louanges." Yvan Beuvard - FORUMOPERA
 
"Conçu comme un opéra, le CD fait la part belle à la jolie voix fraîche de Virginie Thomas (...)"Les chroniques de Benito Pelegrín
  
"A travers une collection d'airs d'opéra français des XVIIe et XVIIe siècles, on suit l'évolution des styles comme la persistance de cette figure (de la Nymphe) qui occupait autant les scènes que les salons. Et désormais les nôtres." J.-F. T. - L'Alsace
 
"La jolie voix bien articulée de Virginie Thomas interprète ces morceaux qui puisent dans le répertoire baroque, en passant principalement de Lully à Campra, Rameau, Francœur et Rebel… L’ensemble orchestral emmené par Béatrice Martin (clavecin) et Emmanuel Resche-Caserta (violon) est délicat et dessine de belles couleurs" François Jestin- L'Ingénieur - Constructeur
 
Must de ConcertNet"Ce premier disque de Virginie Thomas constitue une belle réussite. Réécouté plusieurs fois, on ne s’en est pas lassé. On le conseille donc fortement." Stéphane Guy- ConcertoNet
 
Présentation :
 
De toutes les nymphes de la nature – nymphes des eaux, nymphes des forêts, nymphes des marais – il est fort possible que ce soit une nymphe des jardins qui ait présidé à la naissance de ce disque. Alors que je m’apprêtais à proposer un programme de musique de chambre pour les concerts en plein air du festival Dans Les Jardins de William Christie, j’ai pensé à ces personnages bucoliques, sensuels, malicieux, qui feraient écho à la magie des lieux, et que l’on retrouve régulièrement dans les tragédies lyriques ou opéras-ballets baroques français.
 
Portée par l’enthousiasme de ce premier concert et avec la complicité du musicologue Benoît Dratwicki, l’idée de réunir ces scènes miniatures dans un enregistrement s’est imposée à moi.
 
Au-delà d'un simple catalogue d’airs de nymphes, j’ai voulu évoquer l’atmosphère qui les entoure, recréer des scènes où se mêlent danses, ariettes et chœurs, variant ainsi les ambiances, les effectifs, les couleurs. J’ai choisi de les réunir sous la forme d’un petit opéra en un prologue et trois actes reflétant l’évolution du genre de façon chronologique entre 1674 et 1753.
 
Le disque débute avec Circé de Desmarest (1694) : la « Nymphe de la Seine sort des eaux » (didascalie du livret) et, secondée par la Nymphe des Tuileries (Alceste de Lully - 1674), invite l’auditeur à s’arrêter et découvrir l’univers merveilleux dans lequel elles évoluent.
Les trois actes voient alterner des airs invitant à profiter des plaisirs de la vie et de la liberté et d’autres plus sérieux où la protagoniste est en proie aux tourments amoureux : « Soupirons, tout nous y convie, / Livrons-nous à tous nos désirs », chante la Dryade dans Tancrède de Campra (1702) ; « Que notre vie / Doit faire envie ! / Le vrai bonheur / Est de garder son cœur » répètent les nymphes dans Proserpine de Lully (1680) ; « Me plaindrai-je toujours, Amour, sous ton empire ? / Ne seras-tu jamais favorable à mes vœux ? », se lamente Orithie dans Les Saisons de Colasse (1695) ; « Serments trompeurs, tendre langage, / Ah ! qu’il est dangereux de vous trop écouter », soupire Scylla dans Scylla et Glaucus de Leclair (1746).
 
La nymphe Clarine (Platée de Rameau – 1745) vient clore le programme en exhortant le Soleil à laisser place à l’obscurité et au silence.
 
Des pièces de clavecin viennent compléter ces tableaux, comme un écho, un commentaire ou une ponctuation : Les Idées Heureuses (Couperin) rappelle les sentiments exprimés par les nymphes, Les Cyclopes (Rameau) illustre l'arrivée grandiose d'Alphée poursuivant la nymphe Aréthuse désemparée, et enfin La Flore (Couperin) évoque le nom de l'une d'entre elles.
Virginie Thomas

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