Emmanuelle Guigues a étudié la Viole de Gambe auprès de Jordi Savall, Paolo Pandolfo et Christophe Coin. Elle se produit et enregistre au sein de nombreuses et diverses formations. Soucieuse de garder une relation vivante avec son art et son instrument, elle s’implique dans la création contemporaine pour viole de gambe. Sa recherche l'entraîne également du côté de la musique traditionnelle, dans le registre particulier du Kamansheh caucasien auquel l'a initiée Gaguik Mouradian. C'est avant tout un timbre, mais aussi l'immédiateté de la prise de parole qui l'interpellent précisément dans ce répertoire.
Elle voyage avec bonheur partout où ses instruments l'emmènent (Ethiopie, Syrie, Iran, Inde, Roumanie, Brésil...) et elle cultive volontiers les rencontres avec d’autres formes d’expression comme le théâtre ou encore la danse. Elle a enregistré en soliste trois disques : les Sonates de Bach pour viole et clavecin (Choc du Monde de la musique), les Pièces de viole de François Couperin, ainsi qu'un opus consacré à Carl Philipp Emanuel Bach, en compagnie du pianofortiste Daniel Isoir. Elle enseigne la Viole de Gambe à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne ainsi qu'au CRR de Versailles et continue sans cesse d'apprendre auprès de ses étudiants.
Plus d’information sur www.emmanuelleguigues.net
Guillaume Haldenwang est claveciniste et chef de chant. Continuiste apprécié, il se produit au sein des Arts Florissants, des Talens Lyriques, d’Il Pomo d’Oro, de l’Ensemble Correspondances, de l’Ensemble Clément Janequin ou encore de l’Ensemble Matheus. Il a travaillé également comme chef de chant/accompagnateur à l’Opéra National de Paris. Lors de ses concerts, la critique loue sa « musicalité infaillible » (Première Loge), « son jeu d’une clarté absolue » (Resmusica) et son continuo aux « contrepoints savoureux, arpègements gracieux et ornements délicats » (Diapason).
Après avoir commencé le clavecin à Niort, Guillaume Haldenwang a étudié à Paris avec Noëlle Spieth, Béatrice Martin et Frédéric Michel. Lors de master classes, il a bénéficié de l’enseignement de clavecinistes renommés tels que Pierre Hantaï, Bertrand Cuiller ou encore Francesco Corti. Guillaume Haldenwang est également titulaire d’une licence en musicologie à l’université de La Sorbonne. Il dirige l’ensemble La Palatine avec la soprano Marie Théoleyre.
Les membres des Harpies sont :
Odile Edouard (violons), Mickaël Cozien (cornemuses), Pierre Gallon (régale-spinettino et colachon),
Freddy Eichelberger (orgue, cirstre et coordination artistique)
Freddy Eichelberger Odile Edouard
Pierre Gallon Mickaël Cozien
Dès son plus jeune âge, Jean-Luc Ho est passionné par les claviers anciens. Il commence à huit ans l'apprentissage du clavecin et s'initie a l'orgue puis au clavicorde. Lauréat du conservatoire de Paris-CNSMDP en 2006 (Premiers Prix de clavecin avec Olivier Baumont et de basse continue avec Blandine Rannou), il reste marqué par l'enseignement de Blandine Verlet.
Chers et nombreux sont ses amis facteurs, chercheurs, musiciens, artisans qui facilitent et inspirent quotidiennement sont travail. Il affectionne la complicité des duos avec Raphaële Kennedy (soprano), Lucile Richardot (mezzo soprano), Louis Créac'h et Guillaume Rebinguet-Sudre (violon), Anne-Marie Blondel, Freddy Eichelberger et Aurélien Delage (orgues ou clavecins), Itay Jedlin (traverso). Son intérêt pour la facture et les instruments historiques lui offre un contact privilégié avec des tribunes prestigieuses et des collections d'instruments où il est invité à se produire en récital (Ste Croix de Bordeaux, Souvigny, Marmoutier, St Michel en Thiérache, Dole ou encore St Remy à Dieppe... Cobbe Collection à Hatchland, Fenton House collection à Londres, le musée de la musique à Paris, le musée des Beaux Arts de Chartres, le château d'Assas).
Il se produit en récital au clavecin à Radio France, au temple des Billettes à Paris, aux Beaux-Arts de Chartres, à Bruxelles et à Londres mais aussi à l'orgue sur de nombreux instruments classés de France (Souvigny, Dole, Lorris en Gâtinais...). Outre de nombreuses expériences en tant que soliste, il joue également en tant que continuiste avec Fuoco e Cenere, Pygmalion, le Concert Brisé, le Parlement de Musique... Son premier disque de clavecin consacré à Bach & Couperin ("Le choix de France-Musique", Diapason découverte, Suggestion CD Le Monde) est paru chez l’Encelade en 2011. Il enregistre en concert l'intégrale des sonates pour violon et clavecin et un récital Sweelinck au claviorganum. Son dernier album "Image of Melancholly" vient de paraître.
Sur France Musique, on a pu l'entendre en récital au clavecin ou à l'orgue: Série "Génération Jeunes Interprètes; en live au festival de Montpellier et au festival de St Michel en Thiérache..., en concerto sur le Longmann & Brodrip du Musée de la Musique (concerto en ré WQ23 de CPE Bach en 2008); il participe également au "Matin des Musiciens" et au "Magazine".Continuiste apprécié, Il joue et enregistre régulièrement sous la direction d'Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) et de David Stern (Opera Fuoco).
Il a enseigné le clavecin entre 2004 et 2011 à l'école de Musique de Franconville (Val d'Oise), depuis 2012 à l’académie de claviers anciens de Dieppe et collabore régulièrement avec l'Arcal, l'abbaye de Royaumont, le musée de la musique dans le cadre d'actions pédagogiques en direction d'un public plus large.
photo Neo Tony Lee
La claveciniste Elisabeth Joyé, « Discrète mais essentielle » (Qobuz 2012) est une figure majeure de l’école française de clavecin. La presse retient d’elle des interprétations d’une grande délicatesse, un art du toucher inégalé, enfin, une recherche constante de couleurs et d’expressivité. Cette science du clavier, Elisabeth Joyé l’a apprise auprès de grands noms du clavecin : Gustav Leonhardt au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam, Bob van Asperen au Conservatoire Royal de La Haye, Jos van Immerseel au Conservatoire Royal d’Anvers où elle est lauréate d’un Premier Prix avec « Grande distinction ».
En soliste, elle enregistre (pour Alpha, Casa) Bach et de la musique française (Jacques Duphly). Tant au disque qu’en musique de chambre, elle aborde un répertoire très varié (Blow, Telemann, Couperin, Gaultier de Marseille) avec Gérard Lesne, Pierre Hantaï, Hugo Reyne, Sebastien Marq, Benjamin Alard, Monique Zanetti. Son prochain disque sera consacré (à l’orgue et au clavecin) à l’œuvre de Johann-Caspar-Ferdinand Fischer, une musique aux croisements de l’esthétique française et allemande.
Elle est aussi une continuiste très appréciée (avec Les Musiciens du Louvre, La Simphonie du Marais, le Concert Spirituel, Le Concert Français…) elle joue dans les plus importants festivals de France, Belgique, Canada, Espagne, Estonie, Italie ou Mexique et participe à plus d’une trentaine d’enregistrements. Enfin, Elisabeth Joyé est une pédagogue très recherchée. Elle enseigne au Conservatoire du VIIe arrondissement de Paris, ainsi que dans des master-classes en France et à l’étranger.
photo Jean-Baptiste Millot